Bruno Le Maire, lors de son intervention de dimanche soir sur TF1, a déclaré qu’un objectif d’économie de dix milliards d’euros était fixé, sans pour autant viser la Sécurité sociale et les collectivités locales. Par contre, la moitié de ces économies est censée provenir du budget de fonctionnement de tous les ministères, notamment via les dépenses énergétiques et divers achats. Une part de cette économie viendra également du décalage de recrutements, permettant un allègement des dépenses de personnel à hauteur de 700 millions d’euros selon Thomas Cazenave, le ministre des Comptes publics.
Le gouvernement prévoit également de réduire d’un milliard d’euros l’aide publique au développement et l’enveloppe dédiée à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’. Même si cette dernière avait profité d’une augmentation de 1,6 milliard entre 2023 et 2024, le nouveau plan d’économie réduit ce montant supplémentaire à 600 millions. Par ailleurs, une révision des montants alloués pour les contrats d’apprentissage permettra de récupérer 200 millions d’euros.
Un troisième volet de réductions, s’élevant à un milliard d’euros, concerne les opérateurs de l’Etat. Parmi ces derniers figurent la Cohésion des territoires, Business France, France compétences, et le Centre national d’études spatiales. En outre, la loi de finances 2024 concernant la Transition écologique verra sa progression freinée, passant de 10 à 8,6 milliards d’euros, alors même que le Fonds vert verra son augmentation limitée à 100 millions d’euros, au lieu des 500 millions initialement attendus.
Donnez votre avis !