Depuis début 2024, la revalorisation de 5,3% des retraites est entrée en vigueur. Cette hausse a été appliquée pour la première fois lors des versements de février. Cette revalorisation est généralement un gage d’une augmentation de la pension. Cependant, tous les retraités n’ont pas vu leur pension augmenter comme prévu.
La CSG est l’une des raisons pour lesquelles la hausse n’équivaut pas forcément à l’augmentation attendue de 5,3%. Le nouveau taux de la CSG, effectif depuis février, peut affecter le montant de cette augmentation. Outre la CSG, les retraités doivent également tenir compte de la Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) et de la Contribution de solidarité pour l’autonomie (Casa).
Il existe quatre scénarios possibles pour les retraités en fonction de leur situation fiscale : non imposable (exonéré de la CSG), imposé à un taux réduit de CSG (3,8%), imposé à un taux médian de CSG (6,6%) ou imposé à un taux normal de CSG (8,3%). Un retraité peut passer au taux médian ou normal uniquement si son revenu fiscal référence franchit le plafond du taux réduit deux années de suite.
Certains retraités pourraient être exemptés de la CSG ou bénéficier d’une baisse de cette contribution. Dans ce cas, leur pension de retraite pourrait augmenter de plus de 5,3%, grâce à l’économie réalisée sur la CSG. Ces scénarios illustrent comment la hausse de 5,3% des retraites peut affecter différemment les pensions en fonction de la situation fiscale des retraités.
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