Clémentine Autain, députée insoumise, a récemment déclaré sur France Inter que la crise des agriculteurs n’était toujours pas résolue, indicant que le problème résidait principalement dans une question de revenu. "Le gouvernement s’est contenté de faire de la communication et a donné un certain contentement à la FNSEA. Mais en réalité, pour la majorité des agriculteurs, rien n’a changé," a-t-elle affirmé.
Des actions ont également eu lieu à travers la France et au-delà de Paris. Notamment à Castelsarrasin, dans le Tarn-et-Garonne, où des agriculteurs se sont réunis sur l’A62.Selon Guy, un agriculteur à la retraite, le grand débat organisé par Emmanuel Macron ne serait pas une solution à la crise. "Il veut mettre fin aux blocages, mais je ne crois pas qu’il y parviendra. Il pourrait prendre des mesures immédiates", a-t-il ajouté.
Européen Renaissance Pascal Canfin aux côtés d’autres défendent l’idée d’un grand débat entre Emmanuel Macron et le monde agricole lors du Salon de l’agriculture."On a besoin de mettre tout le monde autour de la table pour réinventer ensemble le modèle agricole français", estime-t-il. Manon Aubry, eurodéputée insoumise, critique cette initiative comme un retour du grand débat en réaction à la crise des gilets jaunes, sans apporter de réponses concrètes aux demandes des agriculteurs.
Le président du Salon de l’agriculture, Jean-Luc Poulain, s’attend à des échanges "virils" lors de la visite inaugurale d’Emmanuel Macron. "Ça va être un salon d’explications, un salon qui pourrait être un peu viril parce que le monde agricole a besoin tout de suite de réponses précises sur ’On fait quoi, quand ?’", a-t-il déclaré à l’AFP.
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