Avec une part de marché dépassant les 70% dans le secteur des ventes de voitures électriques en leasing social, le groupe Stellantis, dirigé par Carlos Tavares, est le grand gagnant de cette initiative gouvernementale. En comparaison, son concurrent Renault n’a pas réussi un tel exploit, que ce soit intentionnel ou non. Sur 50.000 contrats signés par les fabricants en seulement deux mois, Stellantis a décroché près de 35.000 tandis que Renault en a seulement accumulé un peu plus de 10.000. Le coup d’envoi a pourtant été donné pour les deux acteurs en même temps.
Plusieurs facteurs sont à l’origine de ce déséquilibre. Premièrement, la gamme de modèles éligibles à ce super-financement (13.000 euros par véhicule) était très déséquilibrée. Stellantis, en effet, a mis toute voile dehors avec neuf modèles électriques provenant de ses cinq marques : Peugeot, Citroën, Opel, Fiat et même Jeep. Les tarifs de location longue durée variaient considérablement, permettant un choix entre une petite Fiat 500 à 49 euros par mois et une Peugeot 2008.
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