Malgré une interdiction délivrée par la préfecture de l’Isère, le festival de black metal, "Call of Terror", a eu lieu le 24 février à Vézeronce-Curtin. La préfecture avait jugé que l’évènement montrait une tendance vers les idéologies néonazies. Le maire de la commune, pris au dépourvu, se sent trompé.
La date du 24 février n’a pas été choisie au hasard, puisqu’elle correspond à l’anniversaire de la création du NSDAP, le parti national-socialiste d’Adolf Hitler. Des groupes connus pour leurs paroles glorifiant le Troisième Reich étaient également annoncés pour le festival.
Le maire de Vézeronce-Curtin, Maurice Belantan, a révélé que la salle municipale avait été louée sous prétexte d’un anniversaire. Le lieu du festival a été annoncé au public au dernier moment. La préfecture de l’Isère estime que 150 personnes ont assisté à cet évènement malgré l’interdiction.
À l’annonce du déroulement de ce festival, une mobilisation de 80 gendarmes a été mise en place par la préfecture. Au total, plus de 330 véhicules ont été contrôlés et plusieurs infractions, sanctionnées par des amendes, ont été relevées. Malgré l’interdiction de rentrer dans la salle, le maire et son adjoint n’ont signalé aucun problème majeur pendant l’évènement.
Les organisateurs du festival courent le risque d’être poursuivis en justice. Si reconnus coupables, ils pourraient encourir jusqu’à six mois de prison et une amende de 7 500 euros.
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