D’après les médias locaux, un effroyable bilan de 73 morts a été enregistré le dimanche 18 février dans la région des Hautes-Terres, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Le chef de la police locale évoque le massacre le plus massif dans l’histoire récente de la région. Le scénario est terrifiant : en route pour affronter une tribu rivalisante, les victimes ont été prises en embuscade par un autre clan.
Des heurts entre tribus ne sont pas inhabituels dans cette zone au nord-ouest de la capitale. Cependant, leur intensité ne cesse de croître depuis deux ans. Les armes traditionnelles sont désormais remplacées par des fusils, rendant les affrontements plus meurtriers. La pauvreté, la dispute pour les terres et les ressources, ainsi que les vendettas incessantes sont les principales causes derrière ces violences, laissant les autorités impuissantes.
Les dirigeants locaux ont tenté de freiner ces violences en limitant la circulation des armes et en imposant un couvre-feu, mais en vain. L’explosion de la violence, exacerbée par la pauvreté extrême et les vendettas, semble inarrêtable. Le Premier ministre James Marape, déjà fragilisé par des émeutes de grande envergure à Port Moresby le mois dernier, n’a pour le moment pas commenté la situation.
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