Le conflit historique entre Israël et la Palestine prend une tournure judiciaire majeure. La Cour internationale de Justice (CIJ), l’organe juridique suprême des Nations Unies, entame un processus d’audiences historiques concernant l’occupation par Israël des territoires palestiniens depuis 1967. Cinquante-deux pays exceptionnels sont appelés à témoigner sur cette question.
Lors de son discours devant la CIJ, le ministre des Affaires étrangères palestinien, Riad Al-Maliki, a clamé que son peuple endure depuis trop longtemps le "colonialisme" et l’"apartheid" sous l’occupation israélienne. Il a appelé la Cour à déclarer cette occupation illégale et à exiger sa fin immédiate, totale et inconditionnelle.
En parallèle, Benny Gantz, membre du cabinet de guerre israélien, a récemment averti qu’Israël pourrait lancer une offensive sur la ville palestinienne de Rafah, si les otages israéliens détenus à Gaza ne sont pas libérés avant le début du ramadan. Gantz a également déclaré qu’une telle offensive serait coordonnée avec les États-Unis et l’Égypte, et inclurait l’évacuation des civils afin de minimiser les victimes.
Dans un autre développement, l’armée américaine a annoncé de nouvelles frappes contre les Houthis du Yémen. Ces frappes, qui ciblaient des missiles, un drone et un sous-marin, ont été qualifiées de "défense de soi" par le commandement militaire américain.
Alors que les tensions en Cisjordanie s’intensifient, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a qualifié l’escalade des attaques de colons israéliens contre les Palestiniens de "véritable obstacle" à la solution à deux États. Les événements actuels soulignent la complexité et l’urgence du conflit, à la fois sur le plan humanitaire et politique.
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