Depuis le 19 février, la légalité de l’occupation israélienne fait l’objet de discussions à la Cour Internationale de Justice (CIJ). Citée par l’Assemblée générale de l’ONU en décembre 2022, la CIJ est chargée de fournir un avis juridique sur ce sujet contesté. Plus de cinquante nations se sont réunies au palais de la Paix à La Haye pour exprimer leurs points de vue. Le 20 février, l’Afrique du Sud a fait entendre sa voix.
Après la Palestine, l’Afrique du Sud a été la première à s’adresser à la cour. Pretoria a été alloué une demi-heure pour soutenir le plaidoyer de la Palestine, qui avait précédemment utilisé trois heures pour défendre sa position et appeler les juges à déclarer l’occupation illégale. On attend des délégués sud-africains qu’ils axent leur argumentation sur l’impunité des crimes perpétrés durant l’occupation israélienne.
Cette situation marque la deuxième comparution de Pretoria devant les juges de cette cour mondiale. En décembre 2023, l’Afrique du Sud avait appelé la CIJ à agir contre Israël, l’accusant de "génocide" contre les Palestiniens de Gaza. Les audiences d’aujourd’hui, cependant, n’ont pas trait à la guerre à Gaza, mais à l’occupation en général. Après l’Afrique du Sud, l’Algérie devrait se ranger du côté des questions portant sur le droit à l’autodétermination. Il est prévu que les juges rendent leur avis juridique dans six mois. Bien que cet avis ne soit pas contraignant, les représentants palestiniens espèrent qu’il dotera la communauté internationale d’une base solide.
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