L’espace Schengen, symbole du libre mouvement des personnes au sein de l’Union Européenne, s’étend désormais à 29 membres avec l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie. Malgré la limitation de leur adhésion aux aéroports et aux ports maritimes, cet événement revêt une significance particulière.
Après 13 années d’attente, la Roumanie et la Bulgarie rejoignent l’espace Schengen. Il leur est toutefois temporairement interdit de franchir les frontières terrestres sans contrôle, un veto imposé par l’Autriche par peur d’une hausse des demandes d’asile. Malgré cela, l’entrée des deux pays dans l’espace Schengen est perçue comme un grand pas en avant.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a salué cet événement comme une étape importante pour la Roumanie et la Bulgarie. Alina Gorghiu, ministre roumaine de la Justice, est convaincue que cette adhésion augmentera l’attractivité de son pays auprès des investisseurs et stimulera le tourisme. Les autorités des deux pays se sont préparées à cette transformation, avec des contrôles renforcés, notamment pour protéger les mineurs des réseaux de traite humaine.
Cependant, cette intégration demeure partielle est source de frustration pour certains. Notamment les transporteurs routiers, affectés par les retards et coûts liées aux vérifications aux frontières terrestres. Une situation qui affecte l’économie de ces pays puisque la majorité du transport de marchandises se fait par voie terrestre.
Avec l’adhésion de ces deux pays, l’espace Schengen compte désormais 29 membres, blessant ensemble plus de 400 millions de personnes.
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