Une autre journée de combats marque la bande de Gaza. La nuit de vendredi à samedi a été effroyable avec l’assaut de nouveaux bombardements israéliens qui a causé de nombreuses morts parmi les Palestiniens. Des témoignages indiquent des explosions à Rafah où un minimum de deux résidences auraient été ciblées.
L’armée israélienne argue ce samedi, du fait d’avoir interpellé une centaine d’individus suspectés de « terrorisme » à l’hôpital Nasser de Khan Younès, une information tirée de « renseignements crédibles ». Les militaires affirment également avoir trouvé sur place des engins explosifs, des grenades et d’autres armements attribués au Hamas.
Depuis ces allégations, l’inquiétude grandit pour au moins 120 patients et cinq équipes médicales coincées sans accès à l’eau, la nourriture et l’électricité, à l’intérieur de l’hôpital selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste Hamas. Depuis vendredi dernier, six patients dont un enfant sont morts suite à une panne d’oxygène causée par une coupure d’électricité.
Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme dénonce ce raid comme un épisode d’une tendance plus large des forces israéliennes à attaquer les infrastructures essentielles, notamment les hôpitaux à Gaza. Ces incidents, ajoutés à l’éventualité d’une offensive terrestre de l’armée israélienne dans la ville de Rafah, attirent l’attention et les craintes de la communauté internationale.
Selon les informations de Israël, il reste environ 130 personnes détenues à Gaza, dont 30 seraient mortes, sur environ 250 personnes capturées le 7 Octobre. L’armée israélienne a concentré ses opérations sur Khan Younès, ville natale du chef du Hamas à Gaza, Yahia Sinouar, cerveau présumé de l’attaque du 7 Octobre. Cette ville est le théâtre des affrontements les plus violents entre les soldats israéliens et les combattants du Hamas.
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