Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU a déclaré le 14 février qu’il était impératif de mettre fin à cette dangereuse escalade. Washington a également souligné la nécessité d’un dialogue diplomatique pour apaiser les tensions au Moyen-Orient. Quant à la France, elle a affirmé par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères que bien que la situation au Liban soit préoccupante, elle n’est pas irréversible.
En réponse à un tir de roquette venant du Liban sur une de ses bases militaires, l’armée israélienne a effectué plusieurs raids aériens sur des cibles terroristes du Hezbollah au sud du Liban, causant la mort d’au moins neuf personnes selon des sources locales. Les frappes ont été spécifiquement menées sur des localités situées entre 10 à 25 km de la frontière avec Israël. Le Hezbollah n’a cependant revendiqué aucune responsabilité pour le tir initial de roquette.
Le chef d’état-major de l’armée israélienne, Herzi Halevi, a averti que la prochaine campagne serait d’une force sans précédent. Un haut responsable du Hezbollah a répondu qu’une telle agression ne resterait pas sans réponse. Le mouvement islamiste libanais, Hezbollah, en soutien au Hamas après l’attaque sanglante en Israël début octobre, a ciblé des positions militaires israéliennes à la frontière.
Depuis quatre mois, les affrontements dans le sud du Liban ont entraîné la mort d’au moins 248 personnes, dont 33 civils et principalement des combattants du Hezbollah. En Israël, 16 personnes, dont dix soldats, ont perdu la vie. Les violences ont également provoqué le déplacement de dizaines de milliers de personnes de part et d’autre de la frontière. Le risque de traverser un point de non-retour incite les nations du monde entier à faire appel à la désescalade dans la région.
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