Après un accord unanime, les ambassadeurs des pays de l’Union Européenne ont ratifié mercredi un nouveau paquet de sanctions contre la Russie. Cette décision survient à la veille du deuxième anniversaire de l’invasion russe de l’Ukraine. Ursula Van der Leyen, présidente de la Commission européenne, soulignait la volonté européenne de "continuer à dégrader la machine de guerre de Poutine".
Ce 13e ensemble de sanctions contre la Russie, annoncé par la présidence belge du Conseil Européen via le réseau social X (ex-Twitter), est l’un des plus larges adopté par l’Union européenne à ce jour. Il prévoit principalement une limitation des échanges commerciaux entre les entreprises de l’UE et trois sociétés de la Chine continentale accusées d’avoir fourni des provisions à l’armée russe. De même, le ministre de la Défense nord-coréen sera inscrit sur une liste noire, accusé d’avoir envoyé des missiles et des obus à Moscou.
Des sociétés provenant de l’Inde, de la Turquie et de la Serbie sont également affectées par ces sanctions, accusées d’avoir aidé les efforts de guerre russes. Actuellement, la liste noire de l’UE contient plus de 2 000 individus ou organisations selon Ursula Von der Leyen. Le but de ces sanctions reste de maintenir une pression constante sur le Kremlin. Les mesures comprennent notamment le gel des avoirs dans l’UE et une interdiction d’entrée dans l’Union pour les personnes concernées. Pour être définitivement adopté, ce nouveau paquet de sanctions doit encore être ratifié par les 27 États membres avant le 24 février, jour commémorant l’invasion russe de l’Ukraine.
Malgré une opposition initiale, la Hongrie s’est abstenue de faire opposition à ces sanctions. Peter Szijjarto, le ministre hongrois des Affaires étrangères s’exprimait en ces termes : "Je pense que l’Union européenne prend la mauvaise décision" en ajoutant que "ces paquets de sanctions ont bien plus d’impact sur l’économie européenne que sur l’économie russe".
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