Le conseil régional des Pays de la Loire s’apprête à voter un budget qui suscite des débats passionnés, notamment sur les 100 millions d’euros d’économies annoncées de 2025 à 2028. Christelle Morançais, présidente de la région et membre du parti Horizons, défend avec détermination cette réforme qu’elle qualifie de nécessaire pour préparer l’avenir des territoires concernés.
Interrogée sur ses motivations, Christelle Morançais a expliqué son rejet de l’augmentation des impôts locaux, optant plutôt pour une diminution des dépenses de fonctionnement. Elle affirme vouloir mettre fin à ce qu’elle perçoit comme des pratiques fiscales dépassées qui pèsent sur les citoyens depuis des décennies. Selon elle, recentrer les financements publics sur l’investissement permettra de dynamiser l’économie régionale en créant des emplois tout en modernisant les infrastructures.
Cette approche économique ne trouve pas écho auprès de tous. Au niveau local, des figures politiques comme Franck Loiseau de Naturellement Cholet, et Gilles Bourdouleix, président de Cholet Agglomération, ont exprimé leurs réserves face à cette politique d’économies budgétaires. Ils ont toutefois trouvé un terrain d’entente pour introduire une nouvelle taxe locale, marquant d’une pierre blanche la cohésion au-delà des divergences.
Le débat autour du budget régional illustre bien les tensions existantes entre le besoin de soutenir l’économie locale sans alourdir la charge fiscale des habitants et celui de maintenir un niveau de service public satisfaisant. Dans ce contexte, la réforme du budget des Pays de la Loire représente un défi significatif pour ses décideurs politiques. Si certains saluent la volonté d’innover, d’autres s’inquiètent des impacts à long terme sur le tissu local.
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