Le président du Sénat, Gérard Larcher, a exprimé son soutien à l’abolition du droit du sol à Mayotte, proposée par le gouvernement. Cependant, il a insisté sur le fait que ce débat controversé ne devrait pas être cantonné uniquement à Mayotte. Il a également mentionné la Guyane et Saint-Martin comme d’autres territoires où cette question pourrait être pertinente.
Larcher estime que la réforme proposée par le gouvernement, qui nécessite une modification de la Constitution, ne résout pas tous les problèmes, mais qu’elle constitue « un signal extrêmement fort ». Il a souligné la situation précaire de Mayotte et l’obligation de protéger les citoyens français de cette région. Il a fait ces remarques lors d’une interview sur BFM-TV et RMC.
Larcher va plus loin en suggérant que la « réalité des phénomènes migratoires actuels en Europe et dans le monde devrait nous amener à nous interroger sur les conditions d’application du droit du sol et du droit du sang ». Tout en affirmant son adhésion au droit du sol qui reflète l’histoire de la nation.
Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur, a annoncé un projet de révision de la Constitution pour abolir le droit du sol à Mayotte, expliquant que cela constituait une source d’attraction pour les migrants venant des Comores voisines. Cette annonce a été saluée par l’extrême droite, tandis que la gauche a exprimé ses inquiétudes.
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