Le climat politique en Espagne est tendu alors qu’il est incertain si Pedro Sánchez restera Premier ministre ou s’il démissionnera en réponse à des accusations portées contre son épouse. Le Premier ministre, dont une campagne électorale approche, a exprimé ses inquiétudes quant à la polarisation politique grandissante.
Le pays attend la décision de Pedro Sánchez concernant sa position en tant que Premier ministre, dans le sillage d’une action en justice contre son épouse, Begoña Gómez, pour une supposée corruption. L’incertitude a amené le parti du Premier ministre à retarder la publication des listes de candidats pour les élections européennes.
Sánchez soutient que les allégations de corruption contre son épouse sont infondées, créées par ses opposants politiques pour le décourager et lui nuire. La situation est compliquée par le fait que Sánchez est une figure controversée de la politique espagnole, avec autant de détracteurs que de partisans.
En cas de démission, Sánchez laisserait ses adversaires sans l’un de leurs principaux arguments électoraux : lui-même. Mais son éventuelle démission est aussi perçue comme un vote sur sa durée politique.
Sánchez appelle à un débat sur la régénération démocratique, dans un pays où une large majorité est inquiète de la polarisation politique actuelle. Pour 17% des Espagnols, le comportement déplorable de leurs dirigeants politiques est l’un des trois principaux problèmes du pays.
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