La liberté d’expression est-elle en danger en France ? C’est la préoccupation soulevée par les présentateurs de CNews et Pascal Praud suite à l’annonce du Conseil d’État demandant à l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) de durcir ses vérifications concernant le pluralisme de l’information. Une inquiétude que a été largement commentée dans les médias, poussant le président de l’ARCOM, Roch-Olivier Maistre, à intervenir.
Roch-Olivier Maistre, le président de l’ARCOM, conteste ardemment la boutade qui assimile l’Autorité de régulation à une "police de la pensée". Bien que la décision du Conseil d’État ait entraîné une intensification de la surveillance des médias, il insiste sur le fait que cette réglementation n’a pas pour but de restreindre la liberté d’expression, mais simplement de garantir un pluralisme d’information complet.
En s’exprimant sur la question, Roch-Olivier Maistre a souligné le rôle de l’ARCOM, réaffirmant son engagement à maintenir un équilibre juste entre le contrôle des médias et le respect de la liberté d’expression de chacun. L’autorité prépare une reflexion apaisée pour définir les contours de cette réglementation, répondant aux craintes de la part des médias concernant une potentielle censure.
Le président de l’ARCOM a également insisté sur le fait que cette décision concernera tous les médias, publics et privés, et pas seulement CNews. Ce changement sera pris en compte lors de la délibération de l’Autorité à la fin du mois, contexte qui coïncide avec les élections européennes du 9 juin. Une échéance qui sera, selon Roch-Olivier Maistre, une occasion de prouver le sérieux de l’ARCOM dans cette mission tout en préservant le pluralisme de l’information.
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